Thursday, December 13, 2007

IMMOBILIER

Libreville, Gabon (PANA) - Le Gabon voudrait résorber son déficit en logements estimé à 160.000, a souligné mardi à Libreville le directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), Antoine N'Goua, au cours des travaux de la 35ème conférence Réseau Habitat et Francophonie (RHF).La rencontre, qui porte sur le thème: "Les acteurs spécialisés, solutions aux crises du logement", a été officiellement ouverte lundi après-midi par le ministre d'Etat gabonais en charge de l'Habitat, de l'Urbanisme et des Travaux topographiques, Jacques Adiahénot.Il avait à ses côtés de nombreuses personnalités parmi lesquelles le maire de Libreville, André Dieudonné Berre, le président de HF, Jean Leroux, le président de la Sonacotra/France, Michel Pelissier."La demande réelle en logements est solvable mais peu bancable", a indiqué M. N'Goua, ajoutant que "la SNI est actuellement le seul organisme capable de résorber la totalité du déficit en logements accumulé depuis plusieurs années, si les pouvoirs publics lui en donnent les moyens".Le déficit en logements est de 160.000 et le Gabon, pour une population de 1,3 million d'habitants et un Produit intérieur brut par habitant de 3.800 dollars américains, est le moins mal placé dans la région pour adopter des normes de logement internationaux, a-t-il expliqué."Les études réalisées dans des quartiers d'habitats sous-intégrés ont montré que 80% de la population gabonaise vit dans des conditions difficiles et que l'offre en logements reste très insuffisante", a commenté le patron de la SNI.Bien que l'Etat n'ait pas construit suffisamment de logements sociaux depuis une trentaine d'années, M. N'Goua a soutenu que la demande réelle est solvable, mais peu bancable, mais il apparaît que de nombreuses familles auraient les moyens de payer un loyer modéré, a- t-il estimé.Actuellement, la Société nationale immobilière ne peut construire que pour des cadres moyens dont les salaires oscillent autour de 586.000 FCFA, a-t-il dit, rappelant que dans l'administration, le salaire moyen pour des cadres est de 356.000 FCFA alors qu'il atteint 823.000 FCFA dans les sociétés privées.Disposé à fournir un logement décent à chaque ménage, le directeur général de la SNI a renchéri: "Nous pouvons contribuer à cette ambition. Pour cela, un plan d'urgence devrait être arrêté en vue de la résorption de l'habitat insalubre en zone urbaine, à Libreville"."Sous réserve de l'accord de l'Etat, la SNI peut construire, avec une partie de ses fonds propres, 200 logements par an pour les ménages à revenus modestes", a dit M. N'Goua.Pour y arriver, il suggère que soit instaurée une "politique cohérente" en matière d'action sociale avec la mise en place de modes de financement adaptés, d'un dispositif fiscal correspondant aux besoins et qui tienne compte des coûts au Gabon.Enfin, le patron de la SNI a jugé indispensable la mise en place d'un "véritable marché immobilier" dans un pays qui ne dispose pas encore de réglementation dans ce domaine.Créée en 1976, la Société nationale immobilière est une société anonyme d'intérêt national au capital de 1,250 milliard de francs CFA reparti, depuis 2004, entre l'Etat gabonais (70,14%), la Banque gabonaise de développement (20,65%), la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS /4,83%), le Fonds national de l'habitat (4%). -->

Libreville - 21/11/2006


LIBREVILLE, 30 mars (Infosplusgabon) - Le déficit en logement au Gabon ne cesse de s’accroître malgré les promesses du gouvernement de combler celui-ci. On évalue ce déficit à 160 000 d’après une étude basée sur une population de 1,3 million d’habitants.
Vendredi, dans une approche de solution publiée dans le quotidien l’Union, l’administrateur général du Compte de Refinancement de l’Habitat du Gabon (CRH-Gabon), M. Chil Mbika-Mbonguila tente d’expliquer comment résorber ce déficit.
Grâce à l’Agence française de développement (AFD), le CRH-Gabon, a été créé pour « assouplir les conditions d’octroi des crédits immobiliers et à refinancer l’habitat dans son segment social (...) ». mais très peu de personnes en bénéficient.
De plus, les conditions bancaires pour l’octroi d’un crédit pour construire n’est pas facile comparativement au crédit voiture qui est plus facilement octroyé.
A ce jour, les conditions d’octroi des crédits éligibles au CRH-Gabon sont : être de nationalité gabonaise, avoir des revenus mensuels ne dépassant pas 1 000 000 de francs CFA. Le montant maximal de crédit sollicité est de 15 millions de francs CFA.
En novembre dernier, le directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), Antoine N’goua, avait déclaré à l’occasion de la Conférence Réseau Habitat et Francophonie (RHF) qui se tenait à Libreville que "la SNI est actuellement le seul organisme capable de résorber la totalité du déficit en logements accumulé depuis plusieurs années, si les pouvoirs publics lui en donnent les moyens".
M. N’goua a rappelé qu’en Afrique francophone « le Gabon avec un Produit intérieur brut (PIB) par habitant de 3800 dollars, est le moins mal placé pour adopter des normes de logement internationaux ».
Actuellement, la Société nationale immobilière ne peut construire que pour des cadres moyens dont les salaires oscillent autour de 586 000 F C FA. M. N’goua a en outre rappelé que dans l’administration, le salaire moyen pour des cadres est de 356 000 F CFA alors qu’il atteint 823 000 F CFA dans les sociétés privées ».
Disposé à fournir un logement décent à chaque ménage, le directeur général de la SNI avait renchéri : « nous pouvons contribuer à cette ambition. Pour cela, un plan d’urgence devrait être arrêté en vue de la résorption de l’habitat insalubre en zone urbaine, à Libreville ».
Pour y arriver, il propose que soit instaurée une politique cohérente en matière d’action sociale avec la mise en place de modes de financements adaptés, d’un dispositif fiscal correspondant aux besoins et qui tienne compte des coûts au Gabon.
FIN/IPG/PLM/2007
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