Saturday, December 13, 2008

WHERE TO INVEST 2008

Les dix choses qu'un investisseur gabonais doit faire.

Les tendances du marché:
Le Gabon a un grand besoin en logements , le déficit est estimé à 160 000 d’après une étude basée sur une population de 1,3 million et en croissance annuelle de 6000 logements. Il existe aussi au Gabon un grand besoin en écoles et lycées. L’Etat gabonais a eu pour la première fois de son histoire recours à plusieurs établissements privés. Il existe aussi un grand besoin en motels à Libreville. Il est difficile de trouver des motels de qualités à un prix abordable, en plus le développement touristique de notre pays demande ce type d’infrastructures. De plus l’explosion de la téléphonie mobile sollicite de plus en plus de mobiles. Le café est le second produit d’utilité le plus consommée au monde, de plus le café a plusieurs bénéfices pour la sante. Le cybercafé est aussi un secteur porteur même si le débit demande d’être améliorée.


Tendances:
Logements
Ecoles, collèges et lycée
Motels
Téléphonie mobile
Cybercafé
Café
Transports


Insides Moabi Markets.







BVMAC

IZF.net

WorldBank

COMPOSITION DU NOUVEAU GOUVERNEMENT GABONAIS

Voici la composition du nouveau gouvernement gabonais

Premier ministre, chef du gouvernement : Jean Eyeghe Ndong.
Vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Protection de la nature : Georgette Koko.
Vice-Premier ministre, ministre de la Culture, des Arts, de l’Education populaire, de la Refondation et des Droits de l’homme : Paul Mba Abessole.
Vice-Premier ministre, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l’Intégration régionale : Jean Ping.
Ministre d’Etat, ministre des Mines, du Pétrole, des Hydrocarbures, de l’Energie, des Ressources Hydrauliques et de la Promotion des énergies nouvelles : Casimir Oye Mba.
Ministre d’Etat, ministre de l’Economie, des Finances, du Budget et de la Privatisation : Paul Toungui.
Ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, chargée de la Famille et de la Promotion de la femme : Angélique Ngoma.
Ministre du Tourisme et des Parcs nationaux : Général Idriss Ngari.
Ministre du Contrôle d’Etat, des Inspections, de la Lutte contre la Corruption et l’Enrichissement illicite : Honorine Dossou Naki.
Ministre de l’Enseignement tchnique, de la Formation professionnelle et de l’Insertion professionnelle des jeunes : Pr. Pierre André Kombila.
Ministre de la Marine marchande et des Equipements portuaires : Jacques Adiahenot.
Ministre de la Défense nationale : Ali Bongo Ondimba.
Ministre de l’Agriculture et du Développement rural : Faustin Boukoubi.
Ministre du Commerce, du Développement industriel, chargé du NEPAD : Paul Biyoghe Mba.
Ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales, de la Décentralisation, de la Sécurité et de l’Immigration : André Mba Obame.
Ministre de la Planification et de la Programmation du développement : Richard Auguste Onouviet.
Ministre des Travaux publics, des Infrastructures et de la Construction : Général Flavien Nziengui Nzoundou (nouveau venu).
Ministre de l’Economie forestière, des Eaux et de la Pêche : Emile Doumba.
Ministre de la Jeunesse, des Sports, des Loisirs, chargé de la Vie associative, Porte-Parole du gouvernement : René Ndemezo’o Obiang.
Ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Etat : Jean Boniface Assele.
Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Martin Mabala.
Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de la Lutte contre la pauvreté : Vincent Essone Mengue.
Ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Evaluation des politiques publiques des entreprises, et de la Politique de la ville : Pierre-Claver Maganga Moussavou.
Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance sociale : Jean- François Ndoungou.
Ministre de l’Enseignement supérieur : Dieudonné Pambo.
Ministre du Logement, de l’Habitat et de l’Urbanisme : Patrice Tonda (nouveau venu).
Ministre de l’Education nationale et de l’Instruction civique : Michel Menga M’Essone.
Ministre de la Recherche scientifique et du Développement technologique : Albert Ondo Ossa.
Ministre de la Communication, des Postes, des Télécommunications, et des Nouvelles technologies de l’Information : Laure Olga Gondjout.
Ministre des Affaires sociales, de la Solidarité, de la Protection de la Veuve et de l’Orphelin, et de la Lutte contre le Sida : Denise Mekame’Ne.
Ministre des Relations avec le Parlement et les Institutions constitutionnelles : Josué Mbadinga.
Ministre des Transports et de l’Aviation civile : Dieudonné Mouiri- Boussougou (nouveau venu).
Ministre délégué auprès du vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Protection de la nature, chargé de la Protection de la Nature : André Christ Nguebi.
Ministre délégué auprès du vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l’Intégration régionale, chargé de la Francophonie et de l’Intégration régionale : Noël Nelson Messone.
Ministre Délégué auprès du ministre des Mines, du Pétrole, des Hydrocarbures, de l’Energie, des Ressources hydrauliques et de la Promotion des énergies Nouvelles, chargé des Ressources hydrauliques et de la Promotion des énergies nouvelles : Sylvain Momoadjambo.
Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances, du Budget et de la Privatisation, chargé de l’Economie : Charles Mba.
Ministre délégué auprès du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, chargé de l’Hygiène Publique : Koumba Souvi (nouveau venu).
Ministre délégué auprès du ministre de la Planification et de la Programmation du développement, chargé de l’Evaluation des politiques publiques, de la Programmation du développement : Célestin Bayogha Nembe.
Ministre délégué auprès du ministre des Travaux publics, des Infrastructures et de la Construction, chargé de la Construction : Gisèle Laure Eyang Ntoutoume.
Ministre délégué auprès du ministre de l’Education nationale et de l’Instruction civique, chargé de l’Enseignement primaire : Solange Mabignath.
Ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales, de la Décentralisation, de la Sécurité et de l’Immigration, chargé de la Sécurité et de l’Immigration : Philippe Nzengue Mayila.
Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie forestière, des Eaux et de la Pêche, chargé des Eaux et de la Pêche : Alexandre Barro Chambrier.

Friday, December 12, 2008

INVESTIR AU GABON

Les opportunités du marché.
Les Accords signés avec le FMI et le Club de Paris, l’adoption de la nouvelle politique sectorielle du Gouvernement, les récentes privatisations (secteur agro-industriel, gestion du port) ou celles attendues à court terme (Gabon Telecom) devraient attirer de nouveaux investissements. En janvier 2006, le Gouvernement a approuvé le Document Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (DSCRP) lequel prévoit la réalisation de diverses interventions dans les secteurs des infrastructures, des transports, des communications, de l’eau et de l’électricité (400 milliards de FCFA d’investissement public programmé pour la période 2006-2008), et dans les secteurs essentiels de l’éducation, de la formation, de la santé et de l’habitat (194 milliards de FCFA). En mars, le Ministère des Travaux Publics, de l’Equipement et de la Construction a présenté aux partenaires au développement les plus impliqués dans les secteurs de compétence du Ministère en question (Banque Mondiale, Union Européenne, Banque Africaine de Développement, Agence Française du Développement, Banque Islamique de Développement), les projets infrastructuraux que le Gouvernement entend réaliser courant 2006-2012 avec le concours financiers des donateurs :
Infrastructures routières : entretien, renforcement et réhabilitation des routes bitumées et la réhabilitation de 7.843 km de routes non bitumées déjà classées ; construction de 1.936 km de nouvelles routes bitumées ; construction d’une gare routière dans chaque chef-lieu de province ;
Travaux d’assainissement : un vaste programme d’assainissement concernera en premier lieu Libreville et Port Gentil et s’étendra ensuite à d’autres villes du Gabon ; Tranports aériens : construction d’un nouvel aéroport à Malibé ( au nord de Libreville) et modernisation de 10 autres aéroports nationaux ; Infrastructures ferroviaires : réalisation de deux bretelles de la ligne ferroviaire principale Libreville-Franceville (670 km), entre Booué et Béliga (250 km) et entre Mélen et le Cap Santa Clara ; construction d’une gare intermodale ferroviaire/routière à l’entrée de Libreville ;
Infrastructures maritimes : construction de deux grands ports en eaux profondes (Mayumba et Santa Clara) ; modernisation et acquisition d’équipements de sécurité pour le transport fluvial et maritime ; Les projets ferroviaires et fluviaux sont liés aux nouveaux projets chinois et brésiliens d’exploitation de gisements de fer et de manganèse ;
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Habitat : de nouvelles initiatives pour promouvoir la construction de logements sociaux dans les zones urbaines ont été entreprises par le Gouvernement, parmi lesquelles le développement de nouvelles zones constructibles et l’accélération du processus de délivrance de titres de propriété. Un vaste programme gouvernemental destiné à améliorer les conditions de vie des populations urbaines est actuellement en préparation et devrait être lancé en 2006 même si le financement de cet ambitieux programme n’est pas encore assuré ; Les produits italiens sont très appréciés sur le marché local.

Les produits les plus prisés sont : appareillages mécaniques et électriques ( groupes électrogènes, machines destinées à la transformation du bois, petits appareils pour la transformation des fruits et légumes), produits alimentaires, produits pour le secteur du batiment (sanitaires, carreaux), électroménagers. Les vêtements et les chaussures sont importés par la voie informelle.

Thursday, December 11, 2008

Saturday, July 5, 2008

BON

By Annie Logue, MSN Money

Wanna get rich quick?

If you want a high return, you'll have to accept a high degree of risk.

Maybe you're in the lucky position of making a little more money than you need to live on. Or maybe you've just received some cash you're not planning to spend for a long time, allowing you to stomach the ups and downs of, say, a tech investment.

In either case, putting a portion of your resources into a high-risk investment may make sense. Just make sure you're ready for the downside as well as the upside.

If you want to take on risk, we have seven strategies for you to consider:

1) Concentrate.

Diversification is great because it reduces risk. But at some point, you might want to build on your nicely diversified core with a big chunk of risk concentrated in one sector.

"If you're looking to do better than the average return, the only way is to reduce your diversification," says Jordan Kimmel, author of Magnet Investing and president of Magnet Investment Group in Randolph, N.J.

Concentration will increase your risk, and Kimmel says that's good, in the right circumstances.

Who should be "non-diversified"?

"You have to be willing to accept short-term volatility as the prerequisite for making money," he says. "The investments that have the smallest volatility also have the smallest end returns."

2) Leverage up.

One quick way to increase your risk and your potential return (as well as your downside) is to borrow money for your investment, usually through a margin account at a brokerage firm.

Tim Phillips of Phillips & Co., a wealth-management firm in Portland, Ore., suggests that moderate leverage is a way for clients to enhance their returns. But they need to be careful.

It's true that leverage can generate a return on money you don't have, but it generates an outsized risk as well. Pay attention now, get-rich-quick fans: Users of margin loans need to be keenly aware that a drop in the value of an investment can result in a margin call, requiring additional capital. Investors who can't pay can be wiped out.

3) Hunt for bargains.

As Chicago Cubs fans know, loving the underdog can be painful, but sometimes it pays off big. (Maybe this year? Nah.) That's why Phillips recommends that investors consider distressed securities, such as bonds

Tuesday, March 4, 2008

La ferme de la Société Meunière et Avicole du Gabon (SMAG), créée en 1968, avait connu des difficultés en 1995-1996 du fait de la levée de protection douanière au sein de l’UDEAC et de la concurrence du secteur informel. Elle a cependant su maintenir et développer son activité avec une production de 32 millions d’œufs par an. Quelques élevages privés de taille moyenne subsistent dans la périphérie des grandes villes, comme la Ferme du Paradis de Jacky Cochon, bien connu des librevillois. Le secteur du petit élevage privé semble en revanche susciter un intérêt croissant à la périphérie de Libreville, où plus d’une quarantaine d’élevages ont été recensés produisant 17 millions d’œufs par an, et vendant 300 T de viande par an (poules pondeuses de réforme), une dizaine d’éleveurs vendent environ 200 T de poulets de chair par an. Un programme de l’ONG Vétérinaires Sans Frontières vise à développer l’élevage de gibier de brousse (aulacodes : rongeur aussi appelé “agouti“, consommant pour 80% des fourrages, ainsi que des tubercules et des céréales). Il aide l’établissement d’éleveurs privés. Ces productions, qui sont un appoint non-négligeable au revenu des agriculteurs et devraient réduire les prélèvements d’animaux sauvages protégés, ne représentent que de faibles quantités comparées aux besoins d’une ville d’un demi million d’habitants.Une alternative aux surgelésJeter un œil sur un livre de recettes de cuisine gabonaises suffit à comprendre qu’en dehors de la pêche, la seule viande traditionellement consommée au Gabon est le gibier. L’élevage est relativement nouveau au Gabon. L’omniprésence de l’argent du pétrole à longtemps laissé croire que les Gabonais n’avaient pas à se compliquer la vie à investir dans le secteur de l’agro-alimentaire, source d’emplois physiques et contraignants, l’importations de denrées des pays voisins ou plus lointains réglant définitivement le problème. Hélas, l’accroissement des villes et la baisse des revenus traditionnels a changé la donne. Il faut maintenant compter ses sous au pays, et les produits importés coûtent trop cher pour beaucoup de Gabonais. À défaut de créer de véritables élevages industriels, il faut maintenant trouver des solutions efficaces pour nourrir la population de Libreville en améliorant petit à petit l’autosuffisance alimentaire du pays. Le gibier ne peut pas être chassé en quantité suffisante, sauf à détruire irrémédiablement l’atout maître du Gabon pour les années à venir, sa diversité biologique. De plus, l’irruption de la fièvre hémorragique Ébola rend suspecte une grande partie de la viande de brousse. Face aux faillites des grands projets de fermes d’état, il ne reste qu’à développer les petites unités de production privées, à proximité des grands centres urbains, l’état catastrophique des moyens de transport interdisant une production trop centralisée de viande fraîche.Mais là aussi, les mauvaises habitudes ont la vie dure. Dans le contexte périurbain de Libreville, le profil prédominant du candidat éleveur est celui du cadre d’entreprise ou du haut fonctionnaire. Ces candidats ne désirent pas effectuer eux-mêmes les travaux d’installation et de fonctionnement de l’élevage. Ils engagent et rémunèrent une personne à cet effet. Tout juste peuvent-ils assurer une surveillance plus ou moins rapprochée. Le personnel engagé est rarement aussi motivé que le “financier“ et la qualité de l’élevage s’en ressent toujours. Les causes sont diverses : salaires peu élevés ou non versés, mauvaises conditions d’habitation, manque de matériel, fourrage éloigné, etc. Les départs précipités sont fréquents et un élevage non entretenu, même durant quelques jours, subit des pertes inévitables. Les raisons pour lesquelles ces “financiers“ se lancent dans ce type d’élevage ne sont pas toujours les plus garantes de sa réussite : prestige, politique, assurance-retraite, amour des animaux, etc. Les objectifs d’autoconsommation et de rentabilité ne viennent qu’en dernière position. Dans ces conditions, la rigueur obligatoire et quotidienne dans la gestion de l’élevage fait défaut. Le manque d’expérience et de tradition en matière d’élevage organisé pèse lourd et une formation accélérée ne compense pas cet handicap. En clair, ce n’est pas demain que le Gabon produira la viande qu’il consomme. Pourtant, de nombreux signes permettent un peu d’optimisme à moyen terme : les petits éleveurs, souvent aussi agriculteurs, se multiplient autour de Libreville, avec l’aide d’organismes dynamiques comme l’IGAD ou d’ONG comme Vétérinaires Sans Frontières. Surtout, l’idée d’élevage de gibier fait son chemin. Déjà, quelques exploitations d’aulocodes (ou Agouti) voient le jour et des essais sur des espèces sauvages comme le Porc Épic ou le phacochère semblent prometteurs. Tout comme l’agriculture et la pisciculture, l’élevage entre doucement dans les mentalités gabonaises, se heurtant toutefois à des problèmes de financement, car démarrer une activité agro-alimentaire demande un investissement élevé, de formation et de main d’œuvre compétente. La Ferme du Paradis Partant d’une fabrique de brique au Cap Santa Clara, Jacky est aujourd’hui éleveur, charcutier et restaurateur, connu de tous à Libreville sous le nom de Jacky Cochon.«Tout à commencé lorsque j’ai construit ma première porcherie avec l’aide de copains, à partir de briques réformées, celles que je ne pouvais pas vendre. Dans un premier temps, j’élevais des cochons pour le plaisir. Il finissaient en festin deux ou trois fois par an avec la famille et les copains qui m’avaient aidé à construire les boxes. Les cochons se reproduisaient bien et vite.. J’ai donc commencé à agrandir la porcherie, puis j’ai cherché des débouchés à la viande car il fallait tout de même amortir un peu le coût de l’élevage, la nourriture surtout. Les boucheries de la place me proposaient des prix trop bas pour me permettre d’être rentable. Alors j’ai décidé de vendre en direct : j’ai développé le “Panier Ménage“, un demi cochon découpé et livré à domicile. Un ami cuisinier m’a appris à faire le jambon, puis les différents pâtés... J’apprenais à gérer un élevage de cochons de plus en plus important et, en même temps, à transformer la viande en charcuterie de plus en plus évoluée. Jusqu’au jour où j’ai pris la décision d’ouvrir ma propre charcuterie : la charcuterie Ikasa (Le Marché). Puis un peu plus tard, la “table de casse-croûte“ que j’avais installé dans la charcuterie est devenue un restaurant, mitoyen de la charcuterie. Maintenant, je gère trois entités distinctes : La Ferme du Paradis, la charcuterie Ikasa, qui fait aussi traiteur, et le restaurant Chez Jacky.»Lorsque Jacky raconte comment il est devenu le spécialiste du cochon à Libreville, tout semble simple et évident. Mais cette souriante modestie cache un énorme travail d’éleveur puis de charcutier. Ses premiers cochons étaient une race locale, produisant des animaux de 40 à 50 kg. Cela posait un réel problème de rentabilité : un cochon de 50 kg coûte cher à nourrir et a soigner mais produit très peu de viande. Malgré l’aide active de l’IGAD (Institut Gabonais d’Appui au Développement), il fallait construire les bâtiments, se former aux techniques d’élevage, acheter des animaux destinés à la reproduction, acheter les aliments, payer l’eau - un cochon en consomme 100 litres par jour - et les employés. Les petits cochons locaux ne permettaient pas d’attendre un seuil de rentabilité suffisant. Il lui a donc fallu faire venir des cochons d’Europe (puis dans un second temps pratiquer l’insémination artificielle avec l’aide de l’IGAD) et les croiser aux cochons locaux, plus rustiques mais surtout plus résistants à la chaleur et aux maladies. Aujourd’hui, après beaucoup de travail et de patience, les cochons de la Ferme du Paradis pèsent 250 kg. Les 60 truies destinées à la reproduction accouchent de deux portées annuelles de 12 à 15 cochonnets.«Au début, j’ai essayé d’élever aussi des canards, des lapins et même des moutons, mais c’est très compliqué de faire cohabiter tout ce petit monde. D’abord parce que les techniques d’élevage sont très différentes d’un animal à l’autre et qu’on ne peut pas les maîtriser toutes aussi bien. Ensuite, certains animaux apportent des maladies aux autres. Enfin, et surtout, cela demande des investissements très important pour chaque espèce élevée. C’est compliqué de gérer tout ça en restant rentable. Alors j’ai préféré me spécialiser dans les cochons et j’ai très vite abandonné les autres espèces.»Le résultat est convainquant : le “Label“ Jacky Cochon est reconnu pour la qualité de ses produits du terroir et la charcuterie Ikasa écoule la totalité de la production de la Ferme du Paradis.La SMAG, Société Meunière et Avicole du Gabon Avec ses 150 000 poules pondeuses, la SMAG est le plus gros producteur d’œufs au Gabon, fournissant les 2/3 de la consommation nationale.Fondée en 1969 par le groupe français Jean Louis Vilgrain, la SMAG a débuté ses activités au Gabon par l’agriculture et l’élevage. Petit à petit, la société s’est spécialisée dans les trois secteurs les plus porteurs : la minoterie, l’élevage de poules pondeuses et l’alimentation animale. Aujourd’hui, la SMAG produit 99% de la farine consommée au Gabon, par les particuliers, mais surtout dans les boulangeries et pâtisseries, et 3 200 000 œufs par mois.L’élevage de poules pondeuses est une activité très technique et demande beaucoup de soins pour rester rentable. L’investissement de départ est très lourd : achat de grands terrains, construction de bâtiments adaptés, achat et importation de poussins, formation de techniciens, nourriture pour des poules, qui ne commencent à pondre qu’au bout de 20 semaines, un œuf par jour au maximum, désinfection soigneuse et régulière des sites d’élevages, soins vétérinaires, transport et emballage des œufs... la liste des charges est très longue pour un œuf qui ne doit pas coûter plus de 100 F chez le détaillant final. Aussi, le rendement et la qualité de gestion des poules sont-ils primordiaux pour la viabilité d’un élevage industriel comme celui de la SMAG. Les œufs sont vendus frais et la production doit donc s’adapter à la demande des consommateurs. Une baisse des vente conduit à l’abattage de poules afin de ne pas avoir à nourrir des animaux dont on ne vendra pas la production mais qui continueront à manger chaque jour. Il faudra 3 mois pour revenir au volume de ponte maximum.Les œufs de la SMAG sont commercialisés à J+1, c’est-à-dire le lendemain de leur ponte. La date de production est inscrite sur l’emballage, afin de garantir au consommateur des produits toujours parfaitement frais.Mais avant d’arriver dans l’assiette du gourmet, le processus de fabrication est long et fastidieux. Chaque mois, la SMAG importe 14 000 poussins de France, par avion, tous de race Isa Brown, la souche la plus utilisée dans le monde, appréciée pour sa robustesse et la qualité de ses œufs. Placés dans l’une des 10 poussinières, ils vont y grandir tranquillement pendant 20 semaines, le temps d’arriver à maturité. À 20 semaines, les poules sont transférées dans un poulailler de ponte. Elles mettront encore 6 à 7 semaines avant de pondre un œuf par jour, leur rendement maximum, qui restera stable un certain temps avant de décroître doucement jusqu’à leur mort, 1 an plus tard environ. Durant toute la période de ponte, chaque poule mange environ 170 grammes de céréales par jour, doit être entretenue et soignée par un vétérinaire et vit dans un espace propre, quotidiennement désinfecté, afin d’éviter maladies et parasites. Les œufs sont automatiquement récoltés, dès leur ponte, pour être placés en alvéoles, ces plaques de carton bleues qui protègent les œufs de la casse, puis transportés au site de Lalala où ils seront marqués, emballés et conditionnés. Pour éviter la casse sur le trajet du site de production de Plaine-Nto à Nkoltang jusqu’au site d’emballage de Lalala, la SMAG refait régulièrement la route.La SMAG vends ses œufs à des grossistes qui les redistribuent ensuite à toute la chaîne commerciale, jusqu’à l’épicier de détail du quartier, chez qui l’œuf arrive dans les 48 heures après la ponte. Le processus est continu et demande une organisation minutieuse, du site de production au point de vente.La SMAG n’est pas le seul producteur d’œufs frais au Gabon, de nombreuses petites fermes plus artisanales se partageant le tiers restant du marché, ce qui représente tout de même le nombre non négligeable de 15 millions d’œufs par an. Avec son expérience et sa technicité, la SMAG est une source primordiale de conseils techniques pour ces petits producteurs.Produisant des aliments performants pour ses poules, la SMAG était apte a répondre à la demande d’éleveurs de produire aussi des aliments pour le bétail. C’est maintenant devenu sa troisième ressource avec 60 tonnes de farines et granulés par jour, aussi bien pour les volailles, que les cochons, les poissons, les lapins ou les chevaux. En fait, son unité de production est assez souple pour produire à la demande des aliments pour tous types d’animaux. Totalement renouvelée cette année, la jeune équipe dirigeante de la SMAG s’est fixée des objectifs ambitieux. Considérant que la consommation moyenne d’œufs par habitant est encore assez faible, les Gabonais ne mangent aujourd’hui, en moyenne, qu’un œuf par semaine, ce qui est très peu en comparaison d’autres pays, elle a mis en place une politique de développement de ses produits, appuyant par là même les autres producteurs qui devraient profiter de l’augmentation des ventes en résultant. D’autre part, le bénéfice des études en matière de soins et d’ali­mentation animales, destinées, dans un premier temps, à répondre aux besoins de rentabilité de son domaine avicole, est appliqué aux aliments développés pour êtres vendus aux éleveurs : il n’y a aucune différence entre la composition et les dosages des aliments vendus et ceux consommés par les poules de Nkoltang. Par ce biais, c’est toute la technicité de la SMAG qui est mise au service des éleveurs gabonais, ceux-ci disposant maintenant de véritables aliments performants, quelques soient les animaux qu’ils élèvent, produits sur place et donc immédiatement disponibles en quantités importantes.

Saturday, February 2, 2008

News

the battle for supremacy in the internet era is entering a tulmutuos new place.
Microsoft corp. placed a bol billions de dollars bet that to buing Yahoo Inc.

Wednesday, January 30, 2008

Gabon : La micro finance à l’étude à Libreville

Gabon : La micro finance à l’étude à Libreville
Un séminaire sous-régional de formation et de perfectionnement sur ''Les risques, le contrôle interne et l'optimisation de la performance des institutions de micro finance'', a été ouvert le 28 janvier dernier à Libreville par le directeur général de l'Office national du développement rural (Onader), Dr Daniel Obame Ondo.

Un atelier sous régional de formation et d’amélioration des performances des institutions de micro finance en matière de gestion des risques de fuite de capitaux, de contrôle interne et d’optimisation des performances s’est ouvert depuis le 28 janvier dernier à Libreville.Co-organisé par le département Administration Gestion de l'université Senghor d'Alexandrie en Egypte, et l'Institut Supérieur des Sciences Economiques et Commerciales (ISSEC) de Libreville, ce séminaire a pour objectif d'instruire et de former les cadres africains originaires des pays membres de la Communauté économiques des Etats d'Afrique centrale (CEMAC), sur les méthodes et les outils de gestion d'une institution de micro finance, en vue de développer les compétences requises dans ce domaine.Les participants vont, trois jours durant, tabler sur les négociations et accès aux sources de financement de micro finance, sur les outils et techniques de gestion des institutions de micro finance mais également enfin sur la planification stratégique et opérationnelle au sein d'une institution de micro finance (IMF).Des délégués en provenance de la Guinée Equatoriale, du Cameroun, du Tchad, du Congo Brazzaville et la République centrafricaine, prennent part à ces travaux aux côtés de ceux du Gabon.

Friday, January 11, 2008

SITUATION IN GABON

GABON IN FOCUS
Issue 21, February - May 2005 Antoine Lawson
Date de parution : dimanche 23 octobre 2005.

Gabon is a small equatorial country with a population of just over 1.2 million, located on Central Africa’s Atlantic coast. Gabon became independent in 1960 and, reflecting its colonial heritage, economic, linguistic and cultural ties with France remain strong.
LIBREVILLE, 23 octobre (Infosplusgabon) - President Omar Bongo Ondimba, in office since 1967, was re-elected in December 1998 with 66 % of the vote. President Bongo’s party and coalition partners hold a large parliamentary majority and have held almost all ministerial appointments in recent governments. The nation boasts a stable history.
Gabon’s economy is dominated by oil. Oil revenues comprise 65% of government budget, 43% of gross domestic product (GDP), and 81% of exports. Gabon’s oil revenues have given it a strong per capita GDP of more than $4,500, extremely high for the region, but the income distribution is highly skewed and poor social indicators are evident.
Approximately 5% of the population receives over 90% of the income/wealth. The economy is highly dependent on the extraction of abundant primary materials. After oil, logging and manganese mining are the other economic drivers.
Timber exports in 1998 were 1.8 million cubic meters (worth $282 million) and about 2.4 million cubic meters in 1999. Manganese exports were just over 2 million metric tons in 1998 and 1999 (worth $139 million).
Gabon remains highly dependent on imports and France remains the leading supplier, with 39% of total imports. The United States accounted for only 6% of Gabon’s imports. The United States sells oil field and other heavy equipment to Gabon and is becoming more active in provision of telecommunications and information technology products.
Targeted privatisation of the telecommunications and other parastatal companies may provide other opportunities. Two new cell phone licenses have been awarded, but interconnectivity with the existing network has still not been established.
Internet access has in principle been opened, but in practice the state telecom company (OPT) still controls access. The United States was the main destination for Gabon’s exports (about 68 % of the total) in 1998, because of oil purchases.
Observers have consistently lamented the lack of transformation of primary materials in the Gabonese economy. Various factors have stymied more diversification of the economy. These include a small market of 1,2 million people, dependence on French imports, inability to capitalise on regional markets, lack of “entrepreneurial zeal” amongst the Gabonese population, and the fairly regular stream of oil “rent”.
Oil production has however declined rapidly in recent years. Output has decreased from its high point of 370 000 barrels per day in 1997 to around 250 000 barrels per day and the country’s status as the continent’s third biggest oil producer has been taken by neighbouring Equatorial Guinea, which only discovered oil in 1995.
Gabon’s increasing modest economic prospects are owing to falling oil production, and despite the fact that the output from the Rabi-Kounga oilfield has stabilised, oil prices have gone up, and a rising US interest in African oil has encouraged the exploitation of Gabon’s marginal oilfields.
Based on existing discoveries and announced development programmes, it is estimated that oil production edged down to 260 000 barrels/day in 2004, and that production will only reach 239 000 barrels/day in 2005. Gabon thus seeks to encourage and increase its openness to foreign investment and diversify its economic activity.
Gabon and its Central African neighbours are seeking increased trade and integration through the Economic and Monetary Community of Central Africa (CEMAC). Gabon has significant potential as a regional hub for services, distribution and marketing and also offers a wealth of agricultural and fishery resources, which have been largely neglected and, as a result, are underdeveloped.
The majority of the population relies on subsistence farming, although complications such as tsetse flies make farming difficult in some areas. The small processing and service sectors are largely dominated by a few prominent local investors.
In an effort to diversify its economic activity away from oil, government is hoping to encourage investment in fisheries, port development and transport, timber processing and light industry. The government of Gabon has attempted various structural reforms, the most significant of which is the adoption of new labour and forestry codes.
Improvements in governance and to the civil service have also been made. Although revision and simplification of the investment charter were completed in late 1998 however, they have not been fully implemented, and revisions of the mining, forestry, and labour codes have also been written, but not fully adopted by the national assembly. The country’s investment code contains incentives similar to those found in other Francophone African countries. For instance, there are no restrictions on introducing foreign capital into Gabon, and funds may be transferred freely for commercial transactions within the zone and abroad through regular banking channels overseen by the regional Central Bank.
Unfortunately poor fiscal management has hindered the economy in the past. Government overspending in 1998 in the face of falling oil revenues and weak timber prices caused a government budget crisis and economic recession in 1999.
Overspending on the Transgabonais railroad, the oil price shock of 1986, the CFA franc devaluation of 1994, and low oil prices in the late 1990s also caused serious debt problems. Gabon thus earned a poor reputation with the Paris Club and the International Monetary Fund (IMF) for the management of its debt and revenues.
Successive IMF missions have criticised the government for overspending on off-budget items, over-borrowing from the Central Bank, and slipping on the schedule for privatisation and administrative reform. Following the January 1994 devaluation of the CFA Franc, used by Gabon and 12 other primarily French-speaking African countries, Gabon qualified for a three-year Extended Financing Facility (EFF) with the IMF and reschedulings at the Paris and London Clubs.
Key requirements of the IMF/World Bank economic adjustment programme were the privatisation of commercially viable parastatal firms, administrative reform and audits of government revenue and arrears. The public utilities firm, Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), was privatised by long-term concession in 1997, but Gabon has since slipped against other targets, and the IMF programme lapsed in 1999.
A 15-month Stand-By Arrangement between the government and the IMF was negotiated in June 2004.
At present therefore, opportunities in the petroleum sector still remain the most attractive for US and French companies, particularly in exploration, oil field services and drilling, and the oil industry remains key to the economy of the country and is its most important natural resource.
In particular, the upstream oil industry is its major source of foreign exchange, accounting for the majority of all exports. The downstream oil industry is also well-developed with an oil refinery at Port Gentil (economic capital) and a number of international oil companies active in the distribution and marketing of petroleum products.
The government has realised that the oil sector needs a new regulatory framework, and is at pains to reassure oil companies that revisions will be done in close consultation with them. Gabon’s oil industry predates many of those in the Gulf of Guinea and senior oil officials concede there are areas of legislation that would benefit from updating.
Former General manager of Hydrocarbon Roger Sickout comments that “A number of Gabon’s oil fields are approaching the end of their productive life and would be abandoned. Big fields have lower exploitation and production costs than the smaller fields, which means that the decline of Rabi (Gabon’s most important oil field) will have a disproportionately negative effect on state revenues”.
In early February 2004, Chinese President Hu Jintao visited Gabon and signed key bilateral trade accords on oil exploration.

SECTEURS DINVESTISSEMENTS

Les Mines et les Hydrocarbures
Le potentiel du Gabon demeure très important, une partie seulement du territoire ayant à ce jour été explorée. En outre, même dans les régions ayant déjà été explorées, de nombreux gisements restent inexploités, à l'exemple des gisements de fer de Belinga, de niobium et de phosphate de Mabounié ou de Barytine de Dourekiki. C'est la raison pour laquelle les investissements devraient s'orienter non seulement dans l'exploitation des gisements connus, mais également dans la recherche ou l'approfondissement de nouveaux indices.A ce titre, 2 projets méritent de retenir l'attention des potentiels investisseurs: (détails)
Le Bois
Le potentiel commercial du Gabon est estimé à 400 millions de m³, dont 130 millions pour l'Okoumé, contre une production annuelle qui oscille entre 2 et 3 millions de m³ de grumes.Il reste donc énormément de marge que le Gabon entend exploiter plus rationnellement en favorisant l'industrialisation de la filière et le reboisement.C'est la raison pour laquelle les investissements devraient, en priorité, s'orienter non seulement vers la transformation du bois, mais également vers le reboisement pour limiter la déforestation.
Le Tourisme
La structure touristique au Gabon comprend: des agences de tourisme; des réceptifs; des tours opérateurs; des centres de loisirs; de nombreux sites et réserves touristiques (Iguéla, Sainte Anne, Lopé, Wonga-Wongé, lac bleu...).On distingue plusieurs formes de tourisme:
Le tourisme gastronomique;
Le tourisme balnéaire;
Le tourisme culturel;
Le tourisme de découverte;
Le tourisme d'affaires.En ce qui concerne le touisme d'affaires, le Gabon est aujourd'hui le carrefour des conférences en Afrique Centrale parce que disposant d'un parc hôtelier et de salles de conférences adaptés. Compte tenu de sa position géographique stratégique, de sa stabilité politique et de la paix sociale qui y règne, le Gabon est amené à devenir une destination centrale pour tous ceux qui souhaitent développer des affaires ou découvrir l'Afrique Centrale. Cela se matérialise depuis quelques temps par une activité croissante du secteur hôtelier qui, en 2000, a réalisé un chiffre d'affaires supérieur à 13 milliards FCFA pour un taux d'occupation supérieur à 50%.C'est la raison pour laquelle les investissements devraient, en priorité, porter sur le secteur hôtelier, sur l'aménagement de sites touristiques et de centres de loisirs, et sur la protection de l'environnement pour une meilleure préservation de la nature.Le projet de construction d'un village touristique sous l'équateur (détails) va dans ce sens.
L'Agriculture
On distingue 3 types de cultures:
Les cultures vivrières;
Les cultures maraîchères;
Les cultures de rente.Concernant les 2 premières, l'offre locale reste inférieure à la demande, ce qui explique la persistance des importations.Parallèlement, les cultures de rente, malgré une demande internationale soutenue, voient leurs exportations décliner du fait des difficultés financières rencontrées par les grandes entreprises du secteur.C'est la raison pour laquelle les investissements devraient, en priorité, non seulement s'orienter vers un accroissement de l'offre locale de produits vivriers et maraichers pour laquelle une demande réelle existe, mais également s'intéresser à la privatisation très prochaine d'Hévégab (hévéaculture, production de caoutchouc) ainsi qu'à la restructuration d'Agrogabon (Agro-industries, production d'huile de palme et produits dérivés).Enfin, la politique gouvernementale accordant une importance particulière à l'industrialisation de la filière agricole, tout investissement dans ce domaine est le bienvenu.
La Pêche
Les activités de pêche sont subdivisées en 4 grandes catégories:
La pêche artisanale;
La pêche continentale;
La pêche industrielle;
L'aquaculture.En plus de l'aquaculture qui demeure encore très peu développée malgré un potentiel très important, les 2 premières formes de pêche sont celles qui participent le plus à la lutte contre la pauvreté, car réalisées par des populations rurales, donc à faible revenus pour la plupart.
La Route
Moyen de transport le moins cher et le plus usité, elle doit permettre, en toutes saisons et dans les meilleures conditions possibles, le transport des personnes et des biens non seulement à l'intérieur des frontières nationales, mais également entre le Gabon et les autres pays de la sous-région.C'est la raison pour laquelle a été retenu, eu égard à l'abondance des précipitations au Gabon, le bitumage des axes routiers intégrateurs identifiés dans le cadre du NEPAD (Kougouleu-Medouneu, Alembé-Lastourville, Fougamou-Ndendé-Doussala) et permettant de relier le Gabon à la Guinée Equatoriale et au Congo (details).Enfin, eu égard à l'importance du parc automobile au Gabon et dans le reste de la sous-région, et de la prépondérance des modèles japonais, il est indiqué d'envisager la construction d'une usine de pièces détachées dans le pays.
Les aéroports
Le Gabon se situe dans l'un des 2 principaux couloirs de transport aérien qui traversent l'Afrique Centrale, couloir emprunté chaque année par plus de 5000 vols internationaux.La stabilité du pays aidant, son principal aéroport international (Libreville) est de plus en plus sollicité, avec un trafic sans cesse croissant, d'où la nécessité d'adapter ledit aéroport.Le projet de construction de la deuxième aeroport doit permettre de répondre à cette préoccupation: (détails)
L'Education, la Recherche et la Santé
Ces 3 domaines sont ceux pour l'évolution desquels la coopération internationale est la plus indispensable. C'est la raison pour laquelle, afin de faire bénéficier le Gabon de l'expérience japonaise, et de permettre aux japonais de découvrir les avancées du Gabon en matière de recherche scientifique, une coopération plus étroite doit s'instaurer entre les 2 pays, coopération qui, entre autres, pourrait se matérialiser par la construction du centre hospitalo-universitaire de Libreville (détails).

A QUI ONT PROFITEES LES PRIVATISATIONS AU GABON

Le processus de restructuration et de privatisation des entreprises d'Etat est au centre des réformes structurelles menées par le Gouvernement depuis plusieurs années avec le concours des partenaires au développement. Plusieurs entreprises ont déjà été privatisées ou liquidées. Le programme de privatisation des entreprises publiques est mené par un Organe dénommé "le Comité de Privatisation" placé sous la tutelle du Ministre des Finances.

Cadre Légal des Privatisations au Gabon
Aux termes de la Loi sur la privatisation des entreprises publiques, le mode de privatisation prend en compte la nature légale et le domaine d'activité des entreprises d'Etat à privatiser. De ce fait, les privatisations peuvent prendre les formes suivantes:
Une privatisation complète ou un transfert partiel des parts de l'Etat;
Une privatisation complète ou un transfert partiel d'actifs;
Une privatisation de la Gestion ou une mise en gérance;
Une Fusion ou une Acquisition;
Une entrée au Capital d'une personne physique ou morale.

Priorités du Programme de privatisation pour l'année 2002
Le Gouvernement de la République gabonaise entend poursuivre en 2002 le programme de réformes des entreprises publiques dans ses deux composantes essentielles, notamment le volet Privatisation et celui de la Restructuration.
Entreprises à :Privatiser/Restructurer (2002)
Secteur d'Activités
1.Privatisation de Gabon Télécom
Télécommunications
2.Privatisation d'Hévégab
Hévéaculture, production de Caoutchouc
3.Restructuration de Gabon Postes
Poste
4.Restructuration de AgroGabon
Agro-industries, production d'huile de palme et produits dérivés
Restructuration d'Air Gabon
5.Transport aérien


Les privatisations ont profitées aux riches et non aux ménages modestes gabonais.

Thursday, January 10, 2008

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Wednesday, January 9, 2008

Cours cur les stocks markets

Seriez-vous un propriétaire d'affaires sans devoir jamais aller au travail ? Imaginez si vous pourriez s'asseoir en arrière, observer votre compagnie se développer, et rassembler le dividende vérifie pendant que l'argent roule dedans ! Cette situation pourrait ressembler à d'un rêve de pipe, mais elle est plus près de réalité que vous pourriez penser. Comme vous avez probablement deviné, nous parlons des stocks. Cette catégorie fabuleuse des instruments est, sans aucun doute, l'un des plus grands outils jamais inventés pour la richesse de bâtiment. Les stocks sont une partie, sinon la pierre angulaire, de presque n'importe quel portefeuille de placement. Quand vous commencez sur votre la route de la liberté financière, vous devez avoir un arrangement plein des stocks et comment ils commercent sur le marché boursier. Pendant les dernières décennies, l'intérêt de la classe moyenne pour le marché boursier s'est développé exponentiellement. Ce qui était par le passé un jouet des riches s'est maintenant transformé en véhicule de choix pour la richesse croissante. Cette demande couplée aux avances en technologie marchande a ouvert les marchés de sorte que de nos jours presque quiconque puisse posséder des stocks. En dépit de leur popularité, cependant, la plupart des personnes ne comprennent pas entièrement des stocks. Beaucoup nont appris au travers des conversations froides avec d'autres qui également ne savent pas de ce qu'elles parlent. Les chances sont toi ont déjà entendu que les gens disent les choses comme, le « cousin de Bob fait un massacre à la compagnie de XYZ, et maintenant lui ont un autre bout chaud… » ou « montre dehors avec des stocks--vous pouvez perdre votre chemise dans une question des jours ! » Tellement de cette information fausse est basé sur une mentalité obtenir-riche-rapide, qui était particulièrement répandue pendant le marché étonnant de dotcom vers la fin des années 90. Peuplez la pensée que les stocks étaient la réponse magique à la richesse instantanée sans le risque. L'accident suivant de dotcom a montré que ce n'est pas le cas. Les stocks mettent en boîte (et) de créer des quantités massives de richesse, mais ils ne sont pas sans risques. La seule solution à ceci est éducation. La clef à se protéger au marché boursier est de comprendre où vous mettez votre argent.

C'est pour cette raison que nous avons créé ce cours d'instruction : pour fournir la base que vous devez prendre des décisions d'investissement vous-même. Nous commencerons par expliquer quelles actions sont et les différents types d'actions, et alors nous parlerons de comment ils sont commercés, quelles causes évalue pour changer, comment vous achetez des stocks et beaucoup plus.

Jargon Market

Monday, January 7, 2008

Transport au Gabon secteur en demande

Nous avions évoqué les transports urbains, et notamment la raréfaction des moyens mis à la disposition des usagers. Depuis, les informations en provenance de Libreville confirment cet état de fait.
Encore ce mardi matin, un communiqué publié sur le site de
Gabonews évoque la carence de moyens de transports spécifique pour les élèves de la capitale gabonaise.
La société de transports scolaires, naguère très sollicitée, ayant fait faillite, la plupart des lycéens et collégiens se voient obligés de parcourir de longues distances à pied, lorsqu’ils n’ empruntent pas des occasions de fortunes pour tenter d’ arriver dans leurs établissements à l’heure du début des cours.
Le communiqué précise également que la société gabonaise de transports (SOGATRA ), avec quelques 39 vieux bus n’arrive plus à répondre à la très forte demande de la population urbaine scolarisée, dans une ville estimée aujourd’hui à près de 900 000 habitants.Les enjeux lies à la question des transports urbains interpellent les pouvoirs publics, qui tentent de réinjecter quelques millions de francs CFA dans la perspective d’une meilleure relance des activités de SOGATRA.
Nous devons aussi, au sein d'Agir pour le Développement, sérieusement nous sentir interpellés par une situation qui ressemble autant à une opportunité d'affaires qu'à une impérieuse mission de service public.

Les metiers de recuperations ont-il de l'avenir?

Pour résoudre la difficile équation du chômage, les populations de Libreville, en l’occurrence les jeunes, sans emploi, n’hésitent plus à se constituer en Collectif pour procéder à la récupération de la vieille ferraille qui doit être revendue aux repreneurs de la capitale gabonaise.
Du moins, à en croire un jeune débrouillard, s’il en est, en l’occurrence M. Paul Marie, l’essentiel du travail en vue d’atteindre ce résultat s’effectue sur le terrain, à telle enseigne que les jeunes gens s’emploient à sillonner tous les jours, les quartiers de Libreville, notamment, les principaux dépôts d’ordures tel que Mindoubé, dans le 5ème arrondissement, pour collecter d’importants lots de ferrailles à revendre nécessairement à bon marché.
« Les gens ont des richesses qu’ils ignorent… Une vieille voiture abandonnée et revendue nous rapporte forcément gros », a-t-il confié en se gardant volontiers de plus de détails. Outre les vieilles voitures, d’autres constituants viennent compléter la liste non exhaustive de ces biens : grilles de fenêtres et des portes, vieux poteaux électriques abandonnés, matériaux métalliques d’apparence sans intérêt
A la fin de la journée, tous ces jeunes « chercheurs » comme on les appelle couramment viennent en regroupement pour procéder à la pesée de leurs produits dont le prix de revient varie entre 25 et 30 francs CFA le kilogramme de ferraille usée. Autrement dit, avec 600 à 800 Kg un « chercheur » peut engranger entre15. 000 et 20.000 francs CFA par jour.
« Sur ce montant, je dois enlever le coût du transport qui varie en fonction des distances où je vais chercher la ferraille. Donc vous comprenez que nous aussi, nous faisons vivre les autres couches de la société » lance l’un d’entre eux.
Au total, le chiffre d’affaire, tient compte de l’importance de la ferraille accumulée qui peut passer de simple caisse en bois au container pouvant coûter des centaines de mille de nos francs.
Sans présumer des résultats effectifs de ces initiatives dans le domaine de la récupération, cet exemple illustre une fois encore tout le potentiel entrepreneurial, toute l'inventivité et l'adaptabilité des jeunes gabonais.

LA VENTE DES VEHICULES D'OCCASIONS

En provenance de France, Belgique et d’Allemagne, pays d’Europe où les lois sur le matériel roulant sont assez strictes, la vente des véhicules d’occasion connaît un essor sans cesse croissant à Libreville au point que le marché de l’automobile, constitue un véritable pôle d’attraction économique pour les Gabonais.Ce phénomène s'explique surtout par le fait qu'acquérir une voiture d’occasion faute d’en avoir une neuve devient une nécessité à Libreville où les transports urbains et collectifs restent à réaménager.Ainsi, pour une modique somme de 600.000francs CFA, on peut trouver une voiture à sa convenance.Dans ce contexte, la vente des voitures d’occasion reste une attraction pour les moins nantis, car l’achat d’une voiture neuve relève de l’exploit étant entendu que la voiture la moins chère à l’état neuf est vendue au prix de 6 à 12.000.000 francs CFA.Reste à savoir si l'environnement n'est pas tributaire de ce marché en plein expansion.Avec le projet forMISSION, il est prévu d'imposer des règles strictes de respect des normes de développement durable à tout entrepreneur qui désirera s'engager en affaires. C'est le principe sous-jacent au concept d'"entrepreneuriat équitable".
Mais l'exemple ci-dessus illustre parfaitement le type de défi que nous aurons à relever quand il s'agira de concilier contraintes comportementales avec occasions d'affaires.
A nous et aux principaux intéressés d'être inventifs.


source : gabonews