Les Mines et les Hydrocarbures
Le potentiel du Gabon demeure très important, une partie seulement du territoire ayant à ce jour été explorée. En outre, même dans les régions ayant déjà été explorées, de nombreux gisements restent inexploités, à l'exemple des gisements de fer de Belinga, de niobium et de phosphate de Mabounié ou de Barytine de Dourekiki. C'est la raison pour laquelle les investissements devraient s'orienter non seulement dans l'exploitation des gisements connus, mais également dans la recherche ou l'approfondissement de nouveaux indices.A ce titre, 2 projets méritent de retenir l'attention des potentiels investisseurs: (détails)
Le Bois
Le potentiel commercial du Gabon est estimé à 400 millions de m³, dont 130 millions pour l'Okoumé, contre une production annuelle qui oscille entre 2 et 3 millions de m³ de grumes.Il reste donc énormément de marge que le Gabon entend exploiter plus rationnellement en favorisant l'industrialisation de la filière et le reboisement.C'est la raison pour laquelle les investissements devraient, en priorité, s'orienter non seulement vers la transformation du bois, mais également vers le reboisement pour limiter la déforestation.
Le Tourisme
La structure touristique au Gabon comprend: des agences de tourisme; des réceptifs; des tours opérateurs; des centres de loisirs; de nombreux sites et réserves touristiques (Iguéla, Sainte Anne, Lopé, Wonga-Wongé, lac bleu...).On distingue plusieurs formes de tourisme:
Le tourisme gastronomique;
Le tourisme balnéaire;
Le tourisme culturel;
Le tourisme de découverte;
Le tourisme d'affaires.En ce qui concerne le touisme d'affaires, le Gabon est aujourd'hui le carrefour des conférences en Afrique Centrale parce que disposant d'un parc hôtelier et de salles de conférences adaptés. Compte tenu de sa position géographique stratégique, de sa stabilité politique et de la paix sociale qui y règne, le Gabon est amené à devenir une destination centrale pour tous ceux qui souhaitent développer des affaires ou découvrir l'Afrique Centrale. Cela se matérialise depuis quelques temps par une activité croissante du secteur hôtelier qui, en 2000, a réalisé un chiffre d'affaires supérieur à 13 milliards FCFA pour un taux d'occupation supérieur à 50%.C'est la raison pour laquelle les investissements devraient, en priorité, porter sur le secteur hôtelier, sur l'aménagement de sites touristiques et de centres de loisirs, et sur la protection de l'environnement pour une meilleure préservation de la nature.Le projet de construction d'un village touristique sous l'équateur (détails) va dans ce sens.
L'Agriculture
On distingue 3 types de cultures:
Les cultures vivrières;
Les cultures maraîchères;
Les cultures de rente.Concernant les 2 premières, l'offre locale reste inférieure à la demande, ce qui explique la persistance des importations.Parallèlement, les cultures de rente, malgré une demande internationale soutenue, voient leurs exportations décliner du fait des difficultés financières rencontrées par les grandes entreprises du secteur.C'est la raison pour laquelle les investissements devraient, en priorité, non seulement s'orienter vers un accroissement de l'offre locale de produits vivriers et maraichers pour laquelle une demande réelle existe, mais également s'intéresser à la privatisation très prochaine d'Hévégab (hévéaculture, production de caoutchouc) ainsi qu'à la restructuration d'Agrogabon (Agro-industries, production d'huile de palme et produits dérivés).Enfin, la politique gouvernementale accordant une importance particulière à l'industrialisation de la filière agricole, tout investissement dans ce domaine est le bienvenu.
La Pêche
Les activités de pêche sont subdivisées en 4 grandes catégories:
La pêche artisanale;
La pêche continentale;
La pêche industrielle;
L'aquaculture.En plus de l'aquaculture qui demeure encore très peu développée malgré un potentiel très important, les 2 premières formes de pêche sont celles qui participent le plus à la lutte contre la pauvreté, car réalisées par des populations rurales, donc à faible revenus pour la plupart.
La Route
Moyen de transport le moins cher et le plus usité, elle doit permettre, en toutes saisons et dans les meilleures conditions possibles, le transport des personnes et des biens non seulement à l'intérieur des frontières nationales, mais également entre le Gabon et les autres pays de la sous-région.C'est la raison pour laquelle a été retenu, eu égard à l'abondance des précipitations au Gabon, le bitumage des axes routiers intégrateurs identifiés dans le cadre du NEPAD (Kougouleu-Medouneu, Alembé-Lastourville, Fougamou-Ndendé-Doussala) et permettant de relier le Gabon à la Guinée Equatoriale et au Congo (details).Enfin, eu égard à l'importance du parc automobile au Gabon et dans le reste de la sous-région, et de la prépondérance des modèles japonais, il est indiqué d'envisager la construction d'une usine de pièces détachées dans le pays.
Les aéroports
Le Gabon se situe dans l'un des 2 principaux couloirs de transport aérien qui traversent l'Afrique Centrale, couloir emprunté chaque année par plus de 5000 vols internationaux.La stabilité du pays aidant, son principal aéroport international (Libreville) est de plus en plus sollicité, avec un trafic sans cesse croissant, d'où la nécessité d'adapter ledit aéroport.Le projet de construction de la deuxième aeroport doit permettre de répondre à cette préoccupation: (détails)
L'Education, la Recherche et la Santé
Ces 3 domaines sont ceux pour l'évolution desquels la coopération internationale est la plus indispensable. C'est la raison pour laquelle, afin de faire bénéficier le Gabon de l'expérience japonaise, et de permettre aux japonais de découvrir les avancées du Gabon en matière de recherche scientifique, une coopération plus étroite doit s'instaurer entre les 2 pays, coopération qui, entre autres, pourrait se matérialiser par la construction du centre hospitalo-universitaire de Libreville (détails).
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